32 ÈME SESSION ORDINAIRE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION.

CENTRE NATIONAL DE LA CINÉMATOGRAPHIE ENVISAGE D’UN BUDGET DE 631 526 539 FCFA EN 2024 CONTRE 573 322 692 FCFA en 2023.

Les travaux de la 32 ème session ordinaire du Conseil d’Administration du Centre National de la Cinématographie ont eu lieu, le jeudi 18 Janvier 2024 dans la salle de conférence au dit Centre. La cérémonie a été présidée par le ministre de l’Artisanat, de la culture, de l’Industrie Hôtelière et du Tourisme M. Andogoly Guindo, en présence Directeur Général du CNCM et des autres administrateurs

Au l’ouverture de travaux, M. Andogoly Guindo s’est dit qu’avec un plaisir renouvelé, dans ces retrouvailles, de présider la 32 session ordinaire du Conseil d’Administration du Centre National de la Cinématographie. Il a voulu d’abord renouveler ses sincères remerciements pour la présence régulière les vos efforts constants des administrateurs, en faveur du développement de l’industrie cinématographique malienne. Selon lui, la présente session du Conseil d’administration se tient à l’orée du nouvel an, il a saisis l’occasion pour souhaiter à chacun et leurs proches, une merveilleuse année 2024. Il tient à exprimer sa reconnaissance et à saluer les efforts et le talent des cinéastes qui, en dépit de l’absence d’un dispositif adéquat de financement, portent haut le flambeau du cinéma malien, en remportant les distinctions les plus prestigieuses sur la scène internationale. Il note enfin la volonté affichée de la direction générale de repositionner le cinéma malien sur la scène panafricaine, avec une ambition clairement identifiée pour le prochain FESPACO, <>, a-t-il avoué

Au cours de son intervention, monsieur le ministre dira que notre pays, au regard de son background filmique et cinématographique, ne doit plus se contenter d’un rôle de figuration dans une compétition panafricaine comme le FESPACO. Bien que justifié, ce défi mérite d’être levé. Le Mali doit impérativement être présent dans la course pour l’étalon. La conjoncture financière est certes en défaveur de cette volupté, mais qu’il a foi en notre capacité de résilience et il ne doute point du génie créateur de nos cinéastes. C’est pourquoi, il invite la direction générale du CNCM à déployer tous les moyens, mutualiser toutes les énergies locales et mobiliser toute la grande famille du cinéma malien pour le rayonnement du Mali à l’édition prochaine du FESPACO. << En puisant les ressources nécessaires dans notre passé cinematographique et dans une synergie d’actions, nous trouverons les arguments pour porter cette ambition collective de redonner au cinéma malien ses lettres de noblesse>>, a-t-il dit

Il a rappelé que, sans son rapport intitulé « industrie du film en Afrique: tendances, défis et opportunités de croissance», publié en novembre 2020, I’UNESCO présente le secteur cinématographique et audiovisuel en Afrique comme le créneau du futur, avec un chiffre d’affaires estimé à 5 milliards de dollars et environ 5 millions de personnes. Ce rapport de l’UNSECO coincide avec un nouvel intérêt collectif global pour le rôle stratégique que les ICC (industries culturelles et créatives) peuvent jouer dans la croissance économique des pays émergents. Plusieurs institutions régionales et internationales ont d’ailleurs identifié les ICC comme un domaine prioritaire. Selon les estimations, les ICC génèrent au niveau mondial environ 2 250 milliards de dollars chaque année et emploient plus de 30 millions de personnes. Les secteurs de la culture et de la création sont présentés comme des moteurs majeurs de l’économie des pays développés tout comme ceux en développement. En sus, les secteurs de l’audiovisuel et du cinéma, dans toutes les perspectives économiques, sont présentés comme des moteurs de croissance économique et de création d’emplois. A ce titre, le Mali, à l’image du Nigéria avec le cinéma ou du Burkina Faso avec l’artisanat, dispose de toutes les potentialités pour bâtir son développement autour de la valorisation de ses produits et services culturels. Le cinéma, dans un passé récent, s’est affiché comme un puissant vecteur de mobilisation sociale et d’éveil des consciences. Aujourd’hui, face aux défis contemporains de notre Nation, il en appelle à la forte mobilisation des cinéastes, à travers leurs créations multiformes, aux côtés des plus hautes autorités du pays et en soutien aux forces armées de défense et de sécurité.

Selon lui, le budget 2024 du Centre national de la Cinématographie du Mali est équilibré en recettes et en dépenses à la somme de: Six cent trente un million cinq cent vingt-six mille cinq cent trente-neuf (631 526 539) Francs CFA contre Cinq cent soixante-treize millions trois cent vingt-deux mille six cent quatre-vingt-douze (573 322 692) FCFA en 2023 soit une hausse de 10,15%.

Au cours de cette 32 session vous aurez à le procès-verbal de la 31 examiner:
Le procès-verbal de la 32 ème Session Ordinaire du Conseil d’Administration du Centre national de la Cinématographie du Mali; le tableau de Suivi des recommandations issues de la 31 ème session du Conseil d’Administration du Centre national de la Cinématographie du Mali; le rapport d’activités du Centre national de la Cinématographie du Mali au 31 décembre 2023; le Programme d’Activités 2024 du Centre national de la Cinématographie du Mali; le rapport financier du Centre national de la Cinématographie du Mali au 31 décembre 2023: le Projet de Budget 2024 du Centre national de la Cinématographie du Mali; les points Divers. <>, a-t-il conclu

Saouti Cissé

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