Réseau des Journalistes pour la Promotion de l’Eau Potable, I’Hygiène et l’Assainissement (RJEPA) a suscité une journée de réflexion autour d’une table ronde, ce mardi 17 décembre 2024 au mémorial Modibo Keita. Le thème retenu était: « Sur le suivi des Investissements publics en matière de WASH au Mali ». Lors de cette conférence, il y avait la présence du représentant de la Direction Nationale de l’Hydraulique, Mathias Dembélé, le président du RJEPA, Youba Konaté, le responsable technique WASH à Action contre la faim (ACF), Bréhima Ouattara et de nombreux participants
Après ses mots de bienvenue, président du RJEPA, Youba Konaté dira que l’objectif général de cette journée de réflexion, c’est d’amener les décideurs à respecter les engagements pris par le Mali pour le financement du Wash; d’organiser une session de plaidoyer à travers une table ronde en lien avec le suivi des investissements publics en matière de Wash; Mobiliser les acteurs du secteur pour débattre la problématique du financement du Wash; Accélérer la mise en œuvre des engagements de l’Etat en faveur du Wash. Pour ce qui concerne des résultats attendus, il a rappelé que, une session de plaidoyer à travers une table ronde en lien avec le suivi des investissements publics en matière de Wash est organisée; Les acteurs du secteur sont mobilisés pour débattre la problématique du financement du Wash; La mise en œuvre des engagements de l’Etat en faveur du Wash est accélérée.
Selon lui, au Mali, le taux d’accès à l’eau potable est de 72,1% (DNH rapport 2023). Le nombre de villages/sites dépourvus de point d’eau potable (abstraction faite des hameaux) a été réduit de 2226 à l’issue de l’inventaire de 2003, à 531 au 31 décembre 2022. Pour assurer un accès universel et durable des populations aux services d’eau potable et d’assainissement, l’État du Mali a souscrit en 2015 aux ODD. Cet engagement a été réaffirmé dans le Cadre Stratégique pour la Relance Économique et le Développement Durable (CREDD 2019-2023). Aussi, pour s’assurer de l’application de toutes ces obligations nationales et internationales, le Mali s’est engagé auprès des Nations Unies à travers un rapport volontaire pays sur les ODD, la présentation des engagements pays dans le cadre de SWA (Assainissement et Eau pour Tous) et s’est engagé pour de nombreuses réformes politiques en faveur du secteur eau et assainissement. L’ensemble de ces mécanismes, proposent des solutions durables pour l’accès à l’eau et à l’assainissement et aussi, pour la gestion des ressources en eau. Cet ensemble prend également en compte, les solutions fondées sur la nature qui sont fondamentales pour répondre aux Objectifs de Développement Durable, notamment l’ODD6 qui vise à « garantir l’accès de tous à des services d’alimentation en eau et d’assainissement gérés de façon durable». C’est dans ce contexte que le Réseau des Journalistes pour la promotion de l’Eau Potable et l’Assainissement (RJEPA) a initié une Table ronde sur le suivi des investissements publics en matière de WASH au Mali, a-t-il expliqué
Pour le représentant de la Direction Nationale de l’Hydraulique, Mathias Dembélé, le Réseau des journalistes pour la promotion de l’eau potable hygiène assainissement est à remercier car ils sont en train de travailler pour véhiculer un message au sein du pays pour faire la promotion de l’eau. Au regardes des 4 objectifs de DNH, le réseau doit travailler pour que leurs bénéficiaires puissent avoir accès à l’eau potable. L’objectif numéro 1, c’est améliorer l’accès à l’eau potable de façon équitable et curable, deuxième objectif c’est améliorer l’accès à l’eau pour les autres usagers pour favoriser la gestion intégrée des ressources à l’eau pour les autres usages, favoriser la qualité des services de l’eau de façon efficace et efficiente. «Et nous sommes entrain de travailler avec l’hygiène assainissement pour que les bénéficiaires puissent avoir accès à l’eau. L’année 2023 nous avons enregistré un taux de 72,7% pour le taux national, 67,8% pour les milieux rurales et 84,9% pour les milieux urbains », a-t-il conclu
Selon le responsable technique WASH à Action contre la faim (ACF), Bréhima Ouattara, le monde évolue a un pas évolutif. Il y a une politique d’assainissement qui était comme à notre situation d’avant, mais, qui a beaucoup évolué aujourd’hui. Les travaux ont été faits pour élaborer d’autres plans nationals d’assainissement et de l’eau, qui ne peuvent pas mettre en œuvre tant que les équipes ne se valent pas. Pourquoi ACF et World vision en consortium ont mis le choix sur le réseau des journalistes, parceque, c’est une entité qui porte la voix des sans voix qui dit ce qui ne se dit pas pour attirer l’attention des décideurs et orienter un bon toile pour la population, a-t-il noté
Saouti Cissé