Le Collectif des Enseignants Volontaires du Mali (CEVM) a tenu un point de presse ce samedi 21 novembre 2020 à la bourse du travail. L’objectif global de ce point de presse est de dire à l’opinion nationale et internationale que les enseignants volontaires recrutés par l’État Malien le mois de mars dernier sont aujourd’hui dans les rues. Environs 200 enseignants volontaires étaient présents à ce point de presse.
C’est par l’exécution de l’hymne national et l’observation d’une minute de silence à la mémoire de l’ancien président du Mali Amadou Toumani Touré et tous les militaires tombés sur le champ de l’honneur que les travaux de ce point de presse ont démarré.
Il a été précisé dès le début par le maître de cérémonie M. Nouhoum Dembélé (enseignant volontaire) que les enseignants volontaires sont organisés autour des commissions, c’est-à-dire au niveau de chaque académie, il y a une commission et toutes ces commissions sont alignées derrière celles de Bamako, qui travaillent main dans la main , jour et nuit pour la cause des enseignants volontaires. Il a martelé aussi que les enseignants volontaires ont cotisé entre eux pour organiser ce point de presse.
La lecture du communiqué a été faite par M. Bandiougou Sangaré, au cours duquel, les difficultés rencontrées lors de l’exécution de cette tâche patriotique ont été étalées, a savoir: -la négligence et le refus de certains Directeurs d’écoles d’octroyer les certificats de prise de service à certains de nos collègues; la manipulation des élèves par certains enseignants grévistes contre les enseignants volontaires; la mobilisation de certains jeunes de quartiers ou de villages pour boycotter le bon déroulement des cours des enseignants volontaires;
l’empêchement de certains enseignants volontaires d’accéder aux salles de classes; mauvaise interprétation du projet de volontariat par certains enseignants grévistes;
des menaces et toute sorte d’humiliation.
<<Malgré toutes ces difficultés rencontrées, nous n’avons pas abandonné notre engagement patriotique car l’avenir de l’école malienne était en cause.
Nous lançons un vibrant appel aux nouvelles autorités de nous intégrer dans la fonction publique de l’État ou des collectivités territoriales à défaut de cela, de renouveler notre contrat.>> a indiqué M. Sangaré
Il faut noter qu’un remerciement chaleureux a été adressé à Dr Boubou Cissé, l’ancien premier ministre et l’initiateur principal de ce Volontariat dans nos écoles, à toute l’équipe du CNPV et le bureau exécutif du SNEC.
Nouhoum Dembélé
Source: leronier
